LA LOI EGALIM, DITE LOI « AGRICULTURE ET ALIMENTATION »
LOI n° 2018-938 du 30 octobre 2018 pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous.
Agap’pro vous informe
Dans quel but cette loi a-t-elle été créée ?
Dans un premier temps, elle vise à mieux rémunérer les agriculteurs, pour vivre dignement de leur travail (répartition équitable de la valeur, réévaluation des revenus…).
C’est également un enjeu de taille pour la restauration collective : promouvoir des choix alimentaires favorables pour la santé et respectueux pour l’environnement et réduire les inégalités d’accès à une alimentation de qualité et durable.
Votre établissement est-il concerné ?
Tous les restaurants collectifs (EHPAD, restaurant scolaire, MFR, IMP, IME, etc) devront s’impliquer dans cette démarche, pour être acteur au quotidien de l’amélioration de l’alimentation.
Quand et comment cette loi devra-t-elle être appliquée ?
Dès à présent, « les gestionnaires des restaurants collectifs […] servant plus de deux cents couverts par jour en moyenne sur l’année sont tenus de présenter à leurs structures dirigeantes un plan pluriannuel de diversification de protéines incluant des alternatives à base de protéines végétales dans les repas qu’ils proposent ».
Téléchargez le guide sur le plan de diversification des protéines en cliquant ici.
A titre expérimental, depuis le 1er novembre 2019 « pour une durée de deux ans, les gestionnaires, publics ou privés, des services de restauration collective scolaire sont tenus de proposer, au moins une fois par semaine, un menu végétarien. Ce menu peut être composé de protéines animales ou végétales. »
Pour plus d’informations, vous pouvez vous référer à l’article sur les repas végétariens.
Au plus tard le 1er janvier 2022, les repas servis dans les restaurants collectifs devront comprendre une part au moins égale, en valeur, à 50 % de produits répondant à l’une des conditions mentionnées ci-après dont une part au moins égale, en valeur, à 20 % de produits issus de l’agriculture biologique.
Et concrètement ?
Agap’pro vous accompagne dans la composition de vos menus. Notre équipe de diététiciennes est à votre écoute. N’hésitez pas à les contacter pour de plus amples informations : nutrition@agap-pro.com.
Les produits intégrant la part des 50% (en valeur d’achats HT) de produits durables et de qualité sont :
– Les produits issus de l’Agriculture Biologique (au moins 20% en valeur d’achats HT)
– Les autres Signes officiels d’Identification de la Qualité et de l’Origine (S.I.Q.O) tels que :
- le Label Rouge,
- les Appellations d’Origine (AOP, AOC),
- l’Indication Géographique Protégée (IGP),
- la Spécialité Traditionnelle Garantie (STG),
- les produits de Certification Environnementale de niveau 2 (jusqu’en 2026) et équivalences ou de niveau 3 (mention « issue d’une exploitation à Haute Valeur Environnementale » : HVE),
- les produits bénéficiant du label « Région Ultrapériphérique » (RUP),
- Mention « fermier » ou « produit de la ferme » ou « produit à la ferme »,
- Produits issus du commerce équitable,
- Produits issus d’une pêche durable.
Que garantissent ces logos ?
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D’autres labels tels que Bleu-Blanc-Cœur ou MSC, défendent leurs bénéfices environnementaux et nutritionnels afin d’être éligibles. Ils sont laissés à l’appréciation des collectivités pour être comptabilisés dans les 50% de produits de qualité et durables. | |
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Et le local ?
Le caractère « local » d’un produit ne répond pas à une définition officielle et ne peut pas constituer un critère de sélection dans un marché public. Les produits « locaux » entrent dans le décompte des 50 % uniquement s’ils possèdent l’une des caractéristiques requises par la loi précisée précédemment.
Pour aller plus loin : Les mesures de la loi EGAlim en restauration collective
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